
Le poulailler d’éric
Un lieu de vie chic & choc pour gallinacées exigeantes
Autrefois repaire de chiens de chasse primés, le Poulailler d’Éric est un ancien chenil reconverti avec soin, amour… et un brin de fantaisie. Après quelques travaux de mise en sécurité et plusieurs couches de vert (du tendre au plus profond), l’endroit s’est métamorphosé en un véritable hôtel de charme pour poulettes en goguette.
Il se compose de deux espaces :
Le Poulailler, chambre douillette dotée de perchoirs, pondoirs et d’un agencement pensé pour des nuits confortables et des matinées productives (et parfaitement privées).
La Volière, espace extérieur sécurisé, permet à nos pensionnaires de s’aérer, picorer, philosopher et se dégourdir les pattes tout en restant à l’abri des prédateurs.
Et au XXIè siècle, la technologie veille sur elles :
– Une porte automatique s’ouvre et se ferme à l’aurore et au crépuscule,
– des caméras de surveillance assurent leur sécurité contre renards, fouines ou belettes et permettent également à nos hotes de suivre leurs passionnants exploits.
Et parce qu’un lieu de vie mérite une ambiance, les murs sont ornés d’affiches décalées : films, opéras, pièces de théâtre… tout ce qui rend hommage, avec humour, au monde merveilleux de nos cocottes.
Cerise sur la paille : par beau temps, les résidentes sont autorisées à quitter leur volière pour se promener librement dans la propriété, comme de vraies dames en villégiature. Ne vous étonnez pas de les voir partager votre barbecue à l’heure de l’apéro.
Et elles ne se contentent pas d’être belles : nos 7 cocottes, aux plumes aussi variées que leur personnalité, sont capables de produire ensemble jusqu’à 25 œufs par semaine, dans des formes, tailles et couleurs aussi surprenantes que délicieuses et dont une grande partie restera à votre disposition.
Le Poulailler d’Éric, c’est plus qu’un simple abri : c’est un art de vivre. Chaque poule est une Star. Chaque œuf est un trésor. Ici, l’élégance côtoie la très grande classe.
LE GANG DES 7 COTTES
Nous sommes en l’an 2025 après Ovolus Maximus. Toute la basse-cour est occupée par la monotonie…
TOUTE ?
Non ! Un groupe d’irréductibles cocottes résiste encore et toujours à l’ennui, à la ponte standardisée et à la salade tiède.
Elles sont sept, elles sont fières, et chacune d’elle porte un nom qui commence par une lettre suivant l’ordre alphabétique – histoire de rappeler qui est arrivée la première – et qui se termine invariablement par “-COTTE”, comme l’exige la plus ancienne (et parfaitement inventée) tradition gallino-normande.
Faites donc connaissance avec Ascotte, Biscotte, Cracotte, Duffelcotte, Ex-aecotte, French Can-cotte et Grossedécotte, nos 7 poules de caractère (souvent bon, mais méfiez-vous quand même) …

ASCOTTE, la mylène des forières
Sous son nom poétique — ISA Brown — se cache en réalité un nom de code tout droit sorti des laboratoires néerlandais : Institut de Sélection Animale. Quant à “Brown”, il évoque simplement la couleur de son plumage… et celle de ses jolis œufs crème.
Mais ne vous y trompez pas : si Ascotte est née en labo, elle a l’âme d’une vedette, et un cœur en or. Capable de pondre presque un œuf par jour, elle cumule efficacité et douceur, sans jamais perdre son côté câlin.
Avec sa tignasse rousse et son sens du contact, certains la surnomment "la Mylène du poulailler d'Éric : mystérieuse, généreuse, et toujours prête à séduire son public — surtout les enfants !

Biscotte, l'aristopoule
Cette noble demoiselle a bien failli disparaître après la Seconde Guerre mondiale... Heureusement, quelques éleveurs passionnés lui ont offert une seconde vie.
Côté production, Biscotte prend son temps : un œuf blanc tous les deux ou trois jours, délicat, élégant, à son image. Longtemps, on l’a surtout élevée pour sa chair fine… mais pas ici, aux Forières !
Ici, on la bichonne, on l’admire, et surtout, on l’honore : une chambre de notre gîte porte fièrement le nom de cette race ancienne et magnifique.

Cracotte, la Marie-Antoinette d'épégard
Avec sa coiffe en plumes façon perruque poudrée, sa crête-papillon bien cachée sous sa frange, et son plumage noir moucheté de blanc, c’est une Dame qui mériterait sa place à la cour.
Et ce n’est pas tout : Cracotte a un cinquième doigt, marque d’une lignée au sang bleu.
Côté œufs ? Disons qu’elle prend son temps : 2 ou 3 par semaine, pas plus. Et inutile de l’imaginer en cocotte : en France, on ne mange pas les aristochickens*. On les admire, on les gâte… et chez nous, on leur dédie même une chambre.
(*) La Houdan est une race rare, difficile à reproduire. Sa vente comme poule de chair est interdite en France.

DUFFLECOTTE, the british lady
Mais ne vous fiez pas à son calme : c’est la Winston Churchill des gallinacés. Elle adore les visiteurs, surtout les enfants, à condition qu’ils arrivent munis de quelques graines ou brins d’herbe.
Et côté œufs ? Oubliez le thé et les scones : Duffelcotte est une machine. Un œuf de couleur crème par jour, gros, dodu, et si ferme que monté en neige, le blanc colle au fouet ! Un véritable exploit royal, digne de Buckingham.

EX-AEQUOTTE, la diva des andes
Première singularité : Ex-Aequotte n’a pas de croupion ! Ce petit détail anatomique la rend rare, difficile à reproduire… et incroyablement robuste. Certaines vivent plus de 15 ans ! Une légende vivante à plumes.
Ajoutez à cela un look de star sud-américaine : Des couettes à la Sheila, un plumage raffiné, un port altier… Elle semble prête à chanter sur un volcan.
La Yma SUMAC des Forières.
Et comme toute diva qui se respecte, elle ne pond que lorsqu’elle l’a décidé : deux œufs par semaine au mieux. Mais quels œufs ! Bleu-vert intenses, comme des joyaux incas.
Une artiste rare, à admirer plus qu’à compter.

FRENCH CAN-COTTE, "la goulue" normande
Barbichette soignée, favoris bien fournis, guêtres plumées… elle semble tout droit sortie d’un bal impérial. Une vraie icône du Second Empire, présidée par Napoléon III en personne.
Côté ponte ? Doucement le matin, pas trop vite l’après-midi. Deux œufs pour le petit-déjeuner dominical, c’est jour de fête ! Mais elle compense par sa prestance : autrefois star des grandes tables bourgeoises, sa chair était si réputée qu’on la servait sous cloche argentée. Évidemment.
Aujourd’hui, elle a troqué les salons dorés pour le poulailler d’Éric, mais reste une référence locale en matière d’élégance. Et naturellement, une chambre du gîte porte son nom.

GROSSEDÉCOTTE, l'intouchable MARANS
Née à Marans, en Charente-Maritime, au XIXe siècle, elle descend de la haute noblesse aviaire — la même lignée que le célèbre Coq Maurice, dont le chant a inspiré une loi française. Classe, non ?
Avec son port altier et son tempérament solitaire, elle ne s’isole pas par timidité : elle observe, jauge… et choisit à qui elle daigne glousser. Ou pas.
Et si elle fait la diva, c’est qu’elle peut : pondeuse d’exception, elle offre des œufs bruns si foncés qu’ils frôlent le noir. Des bijoux chocolatés, prisés comme des truffes.
Grossedécotte peut vous toiser pour juger vos bottes Aigle ou votre veste Barbour, mais se mêler au petit peuple de la basse-cour ? Très peu pour elle.
Ici, c’est elle qui règne. Point final.
